Comment reculer : Une grève du carburant

Grève illimitée des stations services en Guyane (et dans les autres DOM)

La faute à qui ? à M. Lurel qui règle ses comptes avec Mme Penchard et prépare son retour en Guadeloupe ? Aux pétroliers dont on dit qu'ils s'en mettent plein les poches ? Aux gérants de stations services qui craignent de disparaitre ?

Quoi qu'il en soit, ce décret Lurel applicable au 1/1/2014, auquel personne ne comprend rien, a pour conséquence certaine de freiner l'économie : les rues sont désertes, les magasins vides... les files d'attentes vers Pole Emploi s'allongent.

Comme quoi les prix des carburants administrés par les pouvoirs publics dans une économie libérale montre ses limites. Un seul et même prix sans distinction du service fourni : avec pompiste, self service ou automates : Les pétroliers ont tout intérêt à mettre des automates... Les gérants vont donc disparaitre dans les mois et années à venir. Les pompistes seront licenciés (200 en Guyane ?). Une approche concertée et économique de la filière aurait conduit à des résultats positifs et non au recul voir à la destruction. Le besoin du citoyen a-t-il simplement été pris en compte ?

Tout cela parce que personne ne veut communiquer et chacun campe sur ses positions dogmatiques. Le ministère a caché l'existence de son décret pendant plusieurs mois aux acteurs de la filière. C'est contraint qu'il a engagé des pseudo concertations dans l'urgence, à distance et parfois sans préavis, la veille pour le lendemain. Les pétroliers, les distributeurs et les gérants de stations des 5 DOM n'ont pas n'ont pas non plus réussi à exprimer clairement leurs positions dans le délai imparti.

On retiendra encore une fois qu'en discutant et en préparant tout aurait mieux fonctionné, et nous aurions peut être obtenu une baisse des prix à la pompe. Aujourd'hui M. Lurel est incapable de donner le moindre chiffre de baisse au litre ce qui était l'objectif officiel de ce décret !!! Mais les choix politiques extérieurs se sont imposés face au progrès.

Conclusion on va marcher (sur la tête), pédaler (dans le vide) et surtout ramer pour développer notre pays.